EITB

Fin de formation des techniciens en régie son et lumière à l’EITB

Fin de formation des techniciens en régie son et lumière à l’EITB

Après 8 jours de formation, 14 technicien.e.s repartent, ce vendredi 10 février, nanti.e.s de connaissances en régie son et lumière. L’EITB, Sokan Théâtre et les partenaires se réjouissent de cette initiative de mise à niveau des régisseurs pour le compte du projet « Les Arts-Liances ».

C’est la salle climatisée du studio-théâtre de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB) qui a abrité, ce vendredi 10 février, la cérémonie de clôture de l’Atelier de régie son et lumière. Démarrée le 2 février dernier, cette formation de renforcement de capacités a été l’occasion pour 14 technicien.e.s du Bénin, du Togo, du Burkina Faso, du Ghana et de la Côte d’Ivoire d’actualiser leurs connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences pratiques.

Pour David Ahoton, régisseur du Centre Ouadada à Porto Novo, cet atelier est salutaire car il permet de « renouer avec les réalités du moment où la technologie évolue très rapidement. Désormais, mon approche va changer d’abord en termes d’ouverture d’esprit et ensuite en ce qui concerne mes aptitudes dans le métier ». Sa collègue Douriyath Dansou a reconnu la pédagogie et le sens d’écoute du formateur. « Mr Bamogo ne nous a pas considéré comme des élèves sur qui on déverse des connaissances. C’était un rendez-vous de donner et de recevoir qui a favorisé une bonne assimilation de toutes les notions. »

Enseignant dans des universités du Burkina Faso et de la sous-région, régisseur en son et lumière « l’un des premiers professionnels africains », témoigne M. Alougbine Dine, le professeur Jacob Bamogo a d’abord remercié l’Ecole-théâtre et le Bénin pour l’accueil. Il a ensuite reconnu l’assiduité des participants qui l’ont émerveillé parce que dit-il, « d’habitude, j’attribue des notes à chacun sur son attestation, mais je suis heureux qu’ils (les participant.e.s, NDLR) m’aient tous convaincu. Le technicien en son et lumière est quelqu’un qui fait attention à tous les détails et qui, pour sa création, doit connaître le spectacle sur lequel il travaille ; que ce soit une chorégraphie, une pièce de théâtre ou autre ».  Enfin, M. Bamogo a rassuré de sa disponibilité à répondre aux sollicitations des jeunes : « je garde toujours le contact avec ceux que je forme. J’envoie même certains travailler sur des spectacles sur le continent », a-t-il indiqué.

Ayant suivi de près cette semaine de formation, le directeur de l’EITB a salué tous les acteurs. « J’ai vu des gens studieux qui ne voulaient même pas bouger à la fin des modules, tellement ils voulaient en savoir davantage ». L’initiative que M. Alougbine Dine a souhaitée pérenne permettra de mettre sur le marché du spectacle en Afrique des technicien.ne.s compétent.e.s.

Notons que la formation entre dans le cadre du Projet « Les Arts-Liances ». Il est porté par l’Association SOKAN Théâtre de la Côte d’Ivoire et est financé par le Programme ACP-UE Culture Afrique de l’Ouest – AWA.

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