EITB

Dialogue Littéraire avec Mireille GANDEBAGNI

Dialogue Littéraire avec Mireille Gandebagni

Comédienne et écrivaine, Mireille Gandebagni trempe sa plume dans le quotidien de ses semblables pour en sortir des œuvres qui « lui ressemblent et qui rassemblent ». On lui doit, entre autres, la pièce de théâtre La Traversée, le recueil de nouvelles Loin vers mes treize ans. Donner vie à des personnages c’est ce qu’elle adore faire tant sur scène qu’à travers ses écrits.

Mireille Gandebagni est l’invitée du Dialogue littéraire de Togbin, le lundi 05 juin 2023 à 20h, à l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB).

Théâtre « Une pseudo-vie familiale

Silence on bouge !

Mercredi 29 mars 2023, j’ai assisté à la générale de : « Une pseudo-vie familiale » du togolais Joël Ajavon, mise en scène par Luc Alanda Koubidina, un autre togolais issu de la première promotion des étudiants formés à l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin EITB .
Déchirant et percutant, ce spectacle.
Fermes et émouvants, les interprètes qui ont saisi leurs personnages à bras le corps.
En effet, c’est un drame qui ne réduit pas seulement au fameux « triangle », mari, femme et amant comme dans l’Étau de Luigui Pirandello, écrivain italien, prix nobel de la littérature 1934 ou comme chez notre contemporain Dêhoumon Adjagnon, dans sa pièce « kontonclon mêconlin » jouée en 1979 à Porto-Novo. Ici il y a deux jeunes gens Gaspard et Serge qui gravitent autour du triangle.
Une pseudo-vie familiale est une comédie qui bouscule la frontière de la tragédie sans jamais la franchir. Et c’est bien-là la différence de la pièce de Joël Ajavon, qui lui double le sujet banal de mari trompé avec celui non moins constant sujet de « partir ailleurs ».
L’ailleurs, le sanctuaire des rêves avortés. L’ailleurs pourtant, destination ultime et salutaire des désespérés.
Partir ailleurs et bâtir une nouvelle vie pour soi et pour les siens. Se permettre le rêve qui sauve même si on en crève souvent.
La scène introductive est essentiellement choral et représente la voix démultipliée de Jean-Paul parti avant le début du drame. Un personnage qu’on ne voit jamais et qui pourtant brille tellement par la récurrence de son évocation sur scène qu’il devient du coup plus présent que ceux qu’on voit en chair sur le plateau pendant une heure.
Les 2 frères du fameux Jean-Paul, insouciants et débonnaires, Gaspard et Serge ne manquent d’ambitions.
Gaspard rêve d’être un grand basketteur alors que Serge désire devenir un rapeur célèbre.
Il y a Pépina, mère de famille, femme de Adonis, son mari, père présumé des trois garçons. Vieille et mal aimée et toujours trompée par son mari, elle se réfugie dans la prière. Elle court vers l’église enfin à la quête de la spiritualité qu’elle ne peut trouver dans un mariage mal en point. Elle rencontre plutôt l’amour là-bas à l’église auprès du pasteur.
Le metteur en scène, Luc Alanda Koubidina a traité cette œuvre d’Ajavon de façon atypique. Du texte chanté et rapé, des textes et chants chorales, presqu’un opéra sans instrument de musique substitués par une bande son soigneusement réglée par Sahada Bio, l’assistante à la mise en scène.
Conçue comme une ombre de Jean- Paul, la voix de rossignol de Fifonsi remplie merveilleusement la salle et nos oreilles. Évocatrice par endroit, elle nous chante parfois des portions du texte juste au moment où la voix parlée devient incapable de porter la charge émotionnelle agréable relais ! Puis il devient tragique et nous saisit des triples.
La construction dramatique de la pièce est intéressante. Au summum des conflits et scandales familiaux, le chœur nous conduit en guise de dénouement devant un océan imaginaire aux vagues meurtrières pour nous faire vivre les traversées périlleuses des téméraires candidats pour l’exil. Et c’est le grand moment des révélations où les linges sales de la famille sont jetés parterre. La plaie béante est ouverte. Quelle putréfaction ! Je suis incapable de vous la rapporter.
C’est à vous de venir voir de vos propres yeux et écouter de vos propres oreilles…. Sur cet océan de nos consciences, là, en face disais-je, le ciel est sombre. Les nuages agités roulent dans tous les sens et s’assimilent aux mouvements colériques des vagues. Tellement les tournents sont vertigineux que nous ne pouvons jurer à la fin si Jean-Paul est toujours vivant ou mort.
C’est donc avec intelligence et subtilité que Luc Alanda Koubidina dans sa mise en scène combine l’excès de lyrisme de l’auteur sur l’ailleurs au truculent langage choral assaisonné de cette pétillante voix de Fifonsi qui sort du fond de ses entrailles, une voix qui noue l’estomac et fait monter en nous de façon progressive et certaine les émotions pour nous abandonner à la fin, assommés sur les rives du doute qui fait perdurer le spectacle dans nos têtes. Bravo.

Alougbine Dine

 

Théâtre « Le Lac »

Silence on bouge !

Aujourd’hui au Studio théâtre de l’EITB à Togbin, « le lac » de Djo Kazadi Ngeleka, mis en scène par Bardol Migan.

« Le lac » nous parle du congolais d’aujourd’hui sapeur comme tout mais souffrant comme un diable qui trime, vrille au quotidien et s’obstine à croire dur comme fer à un avenir meilleur dans un présent en réalité sans issue. Alors, il chante, il danse, il boit à faire péter le foie. Pour lui, « la vie est belle malgré les peines qui nous enchainent ». Maryse Condé décrivant la vie d’un peuple noir imaginaire dans sa pièce  » mort oluwéni d’Adjumako » dit par la bouche d’un de ces personnages : « le sexe à outrance est notre victoire à nous, peuple de vaincu ». Le sexe chez nous en Afrique pour bon nombres est un remède contre l’ennui. C’est la seule activité de jouissance de la vie qui nous reste dans notre existence précaire. Et on enfante et on se multiplie comme les larves de moustiques dans la marre, dans la jarre et ont rempli davantage nos terres au lieu de les travailler, bref. Ici, c’est le KO total, total est le KO.

 

Pour sa carte blanche, Bardol Migan a choisi le texte atypique « le Lac » du congolais Djo Kazadi Ngeleka. Un auteur qui désigne ses personnages dépourvus d’identités : vieux – jeunes – voix dans la foule – ça raconte presqu’une chosification du personnage au théâtre. Ne pousse-t-il pas le bouchon plus loin que les écrivains du peloton des absurdes comme Ionesco, Beckett, Camus et autres qui ont engendrés dès le 20ème siècle une véritable crise du personnage qu’il ne nomme plus tout en éliminant son caractère psychologique ? Le comble ici, c’est que Djo Kazadi Ngéléka nous livre une sorte de théâtre épique où les didascalies sont conçues comme des dialogues avec des personnalités politiques connues, un alibi pour passer du faut récit au jeu théâtral.

 

Toutes les didascalies du texte « dramatique » qui tiennent lieu en même temps de personnages se réduisent en 5 expressions :

« Au vieux de dire :

« Au jeune de dire :

« Aux voix dans la foule de dire :

« A une voix dans la foule de dire :

Ça raconte :

 

Ecoutez un bout de ce texte original et métaphorique de ce théâtre de cri à la Djo Kazadi Ngéléka :

« Aux voix dans la foule de dire :

Un mec a dit, qu’un mec a dit, qu’un mec a entendu, que quelqu’un a entendu, que quelqu’un a vu un camion pompier.

Et que ce camion pompier avait dans son réservoir l’eau pour éteindre l’incendie déclarée à l’aéroport.

Parce qu’un mec a dit, qu’un mec a dit, qu’un mec aurait dit au chef pompier que le lac est en feu.

Et que le chef pompier a seulement entendu le mot « feu » et qu’il n’a pas voulu savoir la suite, il a vite dépêché le chef de l’opération avec des camions anti-incendie.

C’est alors qu’un mec a dit, qu’un mec a dit, qu’un mec a vu le chef pompier sortir en cascade avec ses camarades pour éteindre le lac.

Un mec a dit, qu’un mec a dit que quand ils sont arrivés sur le lieu, le chef de l’opération a ordonné à ses camarades d’éteindre le lac.

Les camarades du chef de l’opération ayant vu que le lac n’est pas en feu, ont dit au chef de l’opération de ne pas éteindre le lac parce qu’il n’est pas en feu»…

 

A la générale d’hier jeudi 23 mars, j’ai assisté à un spectacle pathétique et émouvant, agréablement surpris par la truculence du jeu des acteurs, le passage astucieux et fluide du texte au chant et de la musique à la parole en transitant par la danse, le tout orchestré avec talent par Bardol Migan, le metteur en scène.

 

Chers amis du théâtre, c’est donc ce soir vendredi 24 mars et samedi 25 mars à 20h.

Soyez tous en public chez vous au studio théâtre de l’Atelier Nomade à Togbin.

 

Alougbine Dine

 

Fin de formation des techniciens en régie son et lumière à l’EITB

Fin de formation des techniciens en régie son et lumière à l’EITB

Après 8 jours de formation, 14 technicien.e.s repartent, ce vendredi 10 février, nanti.e.s de connaissances en régie son et lumière. L’EITB, Sokan Théâtre et les partenaires se réjouissent de cette initiative de mise à niveau des régisseurs pour le compte du projet « Les Arts-Liances ».

C’est la salle climatisée du studio-théâtre de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB) qui a abrité, ce vendredi 10 février, la cérémonie de clôture de l’Atelier de régie son et lumière. Démarrée le 2 février dernier, cette formation de renforcement de capacités a été l’occasion pour 14 technicien.e.s du Bénin, du Togo, du Burkina Faso, du Ghana et de la Côte d’Ivoire d’actualiser leurs connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences pratiques.

Pour David Ahoton, régisseur du Centre Ouadada à Porto Novo, cet atelier est salutaire car il permet de « renouer avec les réalités du moment où la technologie évolue très rapidement. Désormais, mon approche va changer d’abord en termes d’ouverture d’esprit et ensuite en ce qui concerne mes aptitudes dans le métier ». Sa collègue Douriyath Dansou a reconnu la pédagogie et le sens d’écoute du formateur. « Mr Bamogo ne nous a pas considéré comme des élèves sur qui on déverse des connaissances. C’était un rendez-vous de donner et de recevoir qui a favorisé une bonne assimilation de toutes les notions. »

Enseignant dans des universités du Burkina Faso et de la sous-région, régisseur en son et lumière « l’un des premiers professionnels africains », témoigne M. Alougbine Dine, le professeur Jacob Bamogo a d’abord remercié l’Ecole-théâtre et le Bénin pour l’accueil. Il a ensuite reconnu l’assiduité des participants qui l’ont émerveillé parce que dit-il, « d’habitude, j’attribue des notes à chacun sur son attestation, mais je suis heureux qu’ils (les participant.e.s, NDLR) m’aient tous convaincu. Le technicien en son et lumière est quelqu’un qui fait attention à tous les détails et qui, pour sa création, doit connaître le spectacle sur lequel il travaille ; que ce soit une chorégraphie, une pièce de théâtre ou autre ».  Enfin, M. Bamogo a rassuré de sa disponibilité à répondre aux sollicitations des jeunes : « je garde toujours le contact avec ceux que je forme. J’envoie même certains travailler sur des spectacles sur le continent », a-t-il indiqué.

Ayant suivi de près cette semaine de formation, le directeur de l’EITB a salué tous les acteurs. « J’ai vu des gens studieux qui ne voulaient même pas bouger à la fin des modules, tellement ils voulaient en savoir davantage ». L’initiative que M. Alougbine Dine a souhaitée pérenne permettra de mettre sur le marché du spectacle en Afrique des technicien.ne.s compétent.e.s.

Notons que la formation entre dans le cadre du Projet « Les Arts-Liances ». Il est porté par l’Association SOKAN Théâtre de la Côte d’Ivoire et est financé par le Programme ACP-UE Culture Afrique de l’Ouest – AWA.

Atelier de régie son et lumière au profit des techniciens

Atelier de régie son et lumière au profit des techniciens

14 techniciens participent du jeudi 2 au samedi 11 février 2023, à une formation de renforcement de capacités ayant pour thème : « Atelier de régie son et lumière » à l’EITB. 5 pays d’Afrique de l’Ouest sont représentés.

Sous la direction de Jacob S. BAMOGO, régisseur en son et lumière et président de l’Association culturelle Passaté, il se tient depuis ce vendredi 3 février 2023, un Atelier de régie son et lumière à l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB). Venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, 14 participants suivent cette formation de renforcement de capacités. Elle entre dans le cadre du Projet « Les Arts-Liances » porté par l’Association Sokan Théâtre et financé par le Programme ACP-UE Culture Afrique de l’Ouest – AWA.

La communication introductive est intitulée « connaissance en électricité et en lumière ». M. BAMOGO a d’abord rappelé les notions relevant du domaine de l’électricité dont : l’intensité, la puissance, la tension et les informations de base que le technicien doit maîtriser pour éviter de griller le matériel installé. Il a ensuite abordé les concepts de trajectoire, de position et de direction de la lumière, insistant sur le respect des angles. Les échanges vifs et enrichissants se sont déroulés dans la salle climatisée du studio-théâtre de l’Ecole qui abrite l’intégralité de la formation. Elle s’achève le samedi 11 février 2023.

La Troupe Pépit’Arts en spectacle à l’EITB

Pour ouvrir les spectacles de sa nouvelle saison, l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin reçoit la troupe de percussion Pépit’arts le samedi 11 février 2023 à 20h.

Promouvoir les valeurs artistiques, culturelles et patrimoniales du Bénin : c’est ce à quoi s’adonne la Troupe de percussion Pépit’Arts, depuis 2018. Originaire d’Adjarra, elle arpente les scènes du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire (MASA 2020), et d’Europe où elle était récemment en tournée (France et Allemagne du 13 au 28 juillet 2022) pour valoriser le riche répertoire béninois. Agées de 5 à 20 ans, ces pépites du Centre des Arts et Métiers de Médédjonou constituent une relève que la star sénégalaise Youssou N’dour a eu le plaisir d’admirer lors de son passage au Bénin, le 23 janvier 2023.

La Troupe présente des créations et performances riches en sons et en couleurs.

Au menu : Gogohoun Percu, Massè Akéhoun, langage des tambours et autres.

Tarif : 2000 fcfa

Les activités du 1er trimestre de la Saison 2023 à l’EITB

Le premier trimestre de la saison artistique 2023 de l’Atelier Nomade/EITB sera richement varié. Un programme alléchant est concocté par l’Ecole-Théâtre.

La programmation des spectacles à l’Ecole Internationale de théâtre du Bénin (EITB) répond au double objectif de former des hommes et femmes pour la scène et d’animer cet espace culturel. Ainsi, après la rentrée artistique du 13 janvier dernier, les principales activités des mois de janvier, février et mars sont connues. Consulter le programme ici.

On note le Dialogue littéraire de Togbin qui fait son grand retour avec Giovanni Houansou comme premier invité. Ce rendez-vous mensuel d’échanges entre un auteur et le public avait précédemment reçu José Pliya, Florent Couao Zotti, Mahougnon Kakpo, Habib Dakpogan, Carmen Toudonou. Il se tient sur la Scène 3 Plage de l’Ecole, généralement les derniers mercredis du mois.

Les pièces théâtrales entrant dans le cadre du ‘’Projet Agir ensemble pour grandir’’ seront de sortie au cours du mois de mars, suite aux résidences de créations qui ont démarré le 14 janvier et s’achève le 7 mars.

D’autres spectacles de théâtre seront joués au cours du trimestre, dont Isis Antigone ou la tragédie des corps dispersés, une mise en scène de Gaétan Noussouglo et Marcel Djondo, le 22 février ; Faustine d’Agla (version béninoise) de Hurcyle Gnonhoué, le 25 février. Cette pièce qui bénéficie d’une résidence de création sera en tournée nationale du 28 février au 5 mars.

Le 27 mars à l’occasion de la Journée mondiale du Théâtre, un hommage sera rendu à l’administrateur culturel et metteur en scène béninois de Théâtre et Danses, Lazare Houétin.

Pour démarrer en beauté la saison, le premier spectacle sera donné par la Troupe de percussion ‘’Pépit’Arts’’. Le 11 février, elle donne rendez-vous au public pour une prestation lumineuse au cours de laquelle elle mettra en valeur le répertoire patrimonial béninois.

Dialogue littéraire saison 2023

Nous démarrons la nouvelle saison du Dialogue littéraire de Togbin avec Giovanni Houansou. Venez échanger avec lui le mercredi 25 janvier 2023 à 20h à l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB).

 

Prix RFI Théâtre 2018 avec « Les inamovibles », Grand Prix littéraire du Bénin en 2019 avec « La Rue bleue », Sèdjro Giovanni Houansou est le « le 1er dramaturge béninois distingué par RFI après Jean Pliya qui lui, avait reçu le 2è prix en 1968 », a indiqué le professeur Fernand Nouwligbèto relayé par La Nouvelle Tribune. L’auteur, metteur en scène et opérateur culturel béninois est depuis 2012, année de publication de sa première pièce professionnelle, très présent dans la dramaturgie francophone. Il est auteur des textes « Courses au soleil », finaliste du Prix RFI Théâtre francophone 2016, « Egorythmes », « Emergency cases – Les envahi(e)s », et « Il pleut des humains sur nos pavés ».

Rentrée artistique 2023 de l’Atelier Nomade/EITB

Rentrée artistique 2023 de l’Atelier Nomade/EITB

Artistes comédien.es et musicien.es et danseur.euses de la Troupe permanente de l’Atelier Nomade ont répondu présent à la rentrée artistique, le vendredi 13 janvier 2023, à l’Ecole internationale de Théâtre du Bénin (EITB). Dans une ambiance festive, cet événement s’est déroulé sous la houlette du maître des lieux, M. ALOUGBINE Dine, directeur de l’Atelier Nomade/EITB.

Reconnaissant le travail fait par les siens pendant la saison écoulée, il a tenu à souhaiter une bonne et heureuse année à tous, invitant à l’esprit collaboratif et de solidarité qui a toujours animé chaque membre de la Troupe permanente. Dans un langage franc et détendu, Aladji, comme on l’appelle communément a, tel un père de famille, prodigué de sages conseils indiquant d’une voix sereine et pleine d’assurance « Ayez foi, car vous allés tous trouver ». Ainsi, il met en confiance chacun le rassurant que de beaux jours s’annoncent pour la concrétisation du dévouement au quotidien. Après ces mots, le programme de la Saison 2023 a été décliné.

On note entre autres activités : les résidences de créations théâtrales, du 14 janvier au 07 mars 2023, entrant dans le cadre du projet « Agir ensemble pour grandir » ; le dialogue littéraire de Togbin dont le premier numéro de l’année est pour le mercredi 25 janvier 2023 avec comme invité Giovanni HOUANSOU ; le stage de régie son et lumière suivi du stage de théâtre physique du 02 au 11 février 2023 ; la conférence inaugurale de la rentrée académique à l’EITB prévue le 24 février 2023 qui sera animée par M. Dona Jean-Claude HOUSSOU, par ailleurs ministre béninois de l’Energie ; l’hommage à Lazare HOUETIN à l’occasion de la journée internationale du théâtre le 27 mars 2023.

(Consulter Programme saison 2023 janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet)

Une note particulière a été donnée à la rentrée artistique par le trio OLOYé, un groupe de musique initié par Aladji.

Composé de Fifonsi TCHIBOZO, chanteuse
et percussionniste, Junior TOFFI, pianiste percussionniste et vocaliste,
Ange-Miguel Migan, guitariste, percussionniste et vocaliste, OLOYé a exécuté un
riche répertoire fait des rythmes bolojo, Adja, Massè gohoun, Reggae et des
fusions tradi-modernes ; une prestation « satisfaisante mais perfectible » aux dires de
l’initiateur du trio.

Par la suite, les metteurs en scène
Adékambi Carlos ZINSOU, Bardol MIGAN et Alanda KOUBIDINA ont donné un bref
aperçu des textes qui feront l’objet des créations théâtrales. La distribution a été soumise à l’appréciation du directeur, et des échanges en
atelier s’en sont suivis.

La cérémonie a pris fin par un
dîner pour commémorer les 70 ans d’Aladji.